Comment l’Union européenne nous dévore à petit feu, à force d’injonctions dérégulatrices. Garde à vous, la milice EuroGendFor est déjà en place !
Bruits de bottes
L’Union européenne, c’est beau. C’est une organisation qui accorde les pays d’Europe, du moins ceux qui entrent dans les critères (faut pas déconner) qui nous permet de concurrencer les États-Unis ou la Chine, dans un univers où, seuls face à la mondialisation – que nous avons engendrée -, nous serions pénalisés. C’est aussi une idée qui permet à ceux qui, chaque jour, se réclament « citoyens du monde » de faire un pas en avant. Nous sommes « citoyens européens », des êtres de toutes nationalités, cultures et horizons, vivant sous une même bannière étoilée. Dit comme ça, ça fait rêver, je nous vois déjà nous tenir la main en courant dans le soleil couchant.
Mais n’est-ce vraiment que ça, l’UE ? Nous parlons souvent de cette dictature que devient la France. Mais n’oublions-nous pas un peu trop vite, ce monstre qui se cache dans l’ombre ? Laissez-moi éclaircir la part sombre de l’UE, celle dont on ne parle pas, dans l’OBS ou le Figaro.
Régression sociale
Le passage en force de la loi El Khomri, par le 49.3, nous en avons déjà beaucoup parlé, de moult façons. Mais il y a une chose que l’on oublie de vous dire : pourquoi cet entêtement ? Parce que les intérêts supérieurs. L’union européenne voit d’un mauvais œil les avancées sociales françaises, souhaitant mettre tous les pays sur le même plan et, de préférence, du côté négatif de la balance. Chaque semestre, cette grande institution distribue aux présidents leurs « devoirs », les points sur lesquels la France doit changer. Ainsi, nous avons eu, entre autre : la loi Macron, la réforme des retraites, la loi santé, et bien sûr, la loi El Khomri. Sans s’en rendre compte, les Français sont emportés par la machinerie des « puissants » de ce monde. Cependant, après un mois de lutte, le 2 juin, contre toute attente, la commission européenne a dénoncé la loi travail.
Milice toute puissante
Peut-être, alors, les résistances du peuple pourraient bien être un plus grand frein que nous ne l’imaginions ? Peut-être, alors, le peuple pourrait-il être enfin écouté ?
Cependant, ne crions pas victoire si vite. Si, certes, les peuples ont le droit de contester, en théorie –parce que nous avons bien remarqué une légère répression. Si, certes, nous pouvions être écoutés, une ombre plane tout de même. L’EuroGendFor. Sous son nom de chat écrasé sur un clavier se présente une réalité terrifiante. Une police, composée de soldats surentraînés de toutes nationalités confondues, ne pourra pas être arrêtée, ne pourra pas être contrôlée, pourra faire usage de toute violence sans rendre de compte, et ne pourra pas être soumise à une enquête. Tout ceci étant certifié par le Traité de Velsen. Terrifiant, n’est-ce pas ?
Je me demande… Appâtés par l’argent et la grandeur, n’avons-nous pas donné aux grands de ce monde le bâton pour nous faire battre ?
Cthulhu
Parce que bien connaître la loi, c’est mieux savoir s’en défendre :
Devoirs pour la France
www.ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2016/csr2016_france_fr.pdf
Traité de Velsen
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2012/9/4/MAEJ1232508D/jo